- Nouveau
Le Tramway De Grenoble A Chapareillan Le Funiculaire de St-Hilaire du Touvet, Dominique Allemand, Patrice Bouillin
Présentation du livre
Résumé
Éditions : Presses de l'Imprimerie Boulevards / Bouvarel Réunis
Année : 1985
Pages : 190 P.
Exemplaire Numéroté : 2043
La pittoresque vallée du Haut Grésivaudan*, de Grenoble à Montmélian, large couloir entre les massifs de la Chartreuse et de Belledonne est un axe de communication privilégié. En effet, deux routes, une autoroute, une rivière navigable, une ligne de chemins de fer, deux tramways le desservent ou l'ont desservi
La voie ferrée Grenoble - Montmélian et la ligne de tramway Grenoble - Domène desservaient de façon satisfaisante la rive gauche de l'Isère. Les habitants de la rive droite, devant traverser la vallée pour se rendre aux gares étaient très défavorisés.
C'est pourquoi, dans les dernières années du XIX* siècle, une ligne de tramway fut étudiée pour irriguer cette rive.
Elle était appelée à desservir : - les communes de la rive droite de l'Isère, communes déjà bien éloignées de Grenoble et n'ayant d'autre moyen de communication entre elles et avec leur chef lieu que la ligne PLM établie sur la rive gauche dont les communes sont éloignées de 4 Km et plus,
— la banlieue de Grenoble jusqu'à Saint Ismier dont la population a des rapports incessants avec Grenoble,
— la ville de Grenoble qu'elle devait traverser en empruntant ses artères les plus centrales et reliant avec elles l'Ile Verte si déshéritée jusqu'alors au point de vue des facilités de communication avec le reste de la ville.
C'est un trafic agricole et industriel qui était prévu pour cette ligne, autour de laquelle les mouvements et la vie étaient ralentis depuis la destruction de la vigne par le phylloxéra.
* Ou Graisivaudan, de même, nous trouverons plus loin les Aiguinards ou Ayguinards.
Préface
Se déplacer est à la fois une nécessité et un besoin social. Une nécessité car il faut bien se rendre à son
travail, à l'école, aller faire des achats, consulter un médecin,..
Un besoin social car depuis deux siècles, pour des couches de population de plus en plus nombreuses, les déplacements sont devenus un moyen d'enrichissement de la vie quotidienne; ils représentent l'accès à des possibilités économiques, culturelles, sociales, d'échange; ils offrent la multiplicité des choix de vie en société; ils sont donc le premier moyen de communication.
Les responsables du pouvoir ont donc toujours eu comme souci majeur de permettre, de contrôler et
garantir la liberté de déplacement.
Dans une vallée peuplée et industrieuse comme celle du Grésivaudan, cette obligation a émergé très tôt et a reçu heureusement des réponses techniques modernes rapides lorsque la pression du développement industriel et urbain s'est fait plus pressante à la fin du XIXe siècle.